La déforestation est l’une des causes du réchauffement climatique, et nuit à la biodiversité. Elle désigne la destruction de zones forestières qui ne seront pas reboisées. A l’échelle mondiale, près de 8 millions d’hectares de forêts disparaissent chaque année. Ainsi, plus de 15 milliards d’arbres sont coupés chaque année. La déforestation est également un facteur de rejet de gaz à effet de serre. Comme 40% du carbone de l’air est absorbé par les végétaux et les sols des forêts, leur destruction entraîne une libération de CO2 dans l’atmosphère.
La déforestation
Parmi les régions du monde les plus impactées par la déforestation, on trouve l’Amérique du Sud, le bassin du Congo et l’Asie du Sud-Est. L’extension des terres agricoles dans les forêts tropicales est la première cause de déforestation. Ainsi, certaines cultures intensives comme l’huile de palme et le soja sont à l’origine de la destruction de parcelles de forêt chaque année. Au Brésil, l’élevage est également responsable de la déforestation.
De plus, l’exploitation illégale du bois est un facteur de déforestation. Les zones déboisées échappent alors à toute réglementation existante de gestion durable des forêts. Ainsi, selon certaines ONG, un quart des importations de bois en Europe provient d’exploitations non déclarées. Par ailleurs, la déforestation nuit aux populations indigènes qui vivent dans les forêts, par exemple en Amazonie.
Perspectives de lutte contre la déforestation
Bien que le reboisement puisse permettre de limiter les effets de la déforestation, son effet n’est que partiellement efficace. En effet, les forêts replantées manquent la plupart du temps de diversité au niveau des espèces végétales, ce qui a un impact sur la biodiversité. Parfois, les espèces replantées ne sont pas adaptées au milieu, ou encore sont invasives et perturbent les écosystèmes environnants.
Pour lutter contre la déforestation, les instances politiques peuvent mettre en place des plans de reboisement respectueux de la biodiversité forestière locale, ainsi qu’une règlementation pour éviter l’exploitation illégale de forêts. Des ONG œuvrent également à une gestion plus durable de ces écosystèmes fragiles.